Un trimestre à travers le monde

Le 14 décembre, nous avons fêté notre premier trimestre passé à travers le monde, soit un quart de notre voyage ! (déjà !)
Bon, il faut dire aussi que nous repartons tout juste de 3 semaines de vacances à Istanbul et Bangkok. Les chiffres vont être bien différents des derniers mois.

Nos chiffres du mois !

Au total, au 14 décembre, on avait parcouru 3672 kms depuis le début. Soit 511 kms pour ce 3ème mois, en 8 jours passés sur la selle. OK, on a été petits joueurs ce mois ci !
On a parcouru les routes de Grèce et de Turquie, les rues (essentiellement à pied) d’Istanbul et de Bangkok.

Les spots dodo

Autant vous dire tout de suite qu’on n’a pas beaucoup sorti la tente pendant ce 3ème mois. Non, nous ne l’avons même sorti que… 2 fois !! Sinon, nous avons toujours dormi au chaud, chez des Warmshowers et Couchsurfers, ou des gens qui nous ont hébergé (et en plus une nuit en auberge à Istanbul et une nuit… dans l’avion !)

Ici sur la route en Thaïlande, on ressort la tente… mais que la partie moustiquaire ! Trop dure la vie ! 😉

Ce qu’on a perdu

Avec tout ça, on a été sages et on n’a pas trop perdu de choses.
– Thomas a perdu son short en lin : aucune idée d’où il a disparu, gros mystère. Quand il a vu le froid sur les routes turques, il a dû se sentir délaissé et s’est enfui !
– Une spatule en bois : laissée chez Pol, notre hôte d’Alexandroupoli. La deuxième qu’on perd !
– Un tendeur : à Ipsala, probablement tombé du vélo lors d’un des nombreux tour de quartier que nos hôtes ont fait avec nos montures. C’est de notre faute, on aurait du mieux l’attacher.
Mais rassurez-vous, nous avons fait le plein d’un bon nombre des choses perdues, avec le passage des parents Dalmayrac à Istanbul ! Chouette, plein de choses à semer sur la route !

Niveau vélo

Première crevaison ! Avez vous vu l’auteur du crime dans la vidéo de la Grèce ?
Nous avons profité de nos vacances pour changer mes freins (ceux de Thomas sont encore bons : on a la preuve qu’il a moins peur dans les descentes !), quelques câbles et autres entretiens de routine. Après 3672 kms, ils méritaient bien ça !

Ce qu’on a aimé

– L’accueil des turcs sur la route

– Manger des bonnes choses bien de chez nous à Istanbul (merci les parents Dalmayrac pour le Roquefort et le saucisson, et merci les Miquel pour le bon pâté !)

– Notre semaine à Bangkok, notre chambre chez notre superbe hôte Warmshower Supaporn, découvrir la nourriture Thai dans les petits « restos » sur le trottoir…

– et tant d’autres choses !…

Ce qu’on a moins aimé

– Se sentir « touriste lambda » à Istanbul.

Pour nous voir, ou nous revoir, sur la route…

Bilan de trois mois…

  • On a bien pris le rythme du voyage. Comme on nous avait prévenu, on sent qu’on prend vraiment le rythme au bout de 6 ou 7 semaines. Et malgré 3 semaines de vacances, ça n’a pas été trop dur de reprendre la route. Au contraire, on commençait à avoir hâte de partir découvrir l’Asie à vélo après ce temps d’acclimatation (bien utile, quand même), à Bangkok.
  • On en a vu des choses, on en a rencontré des gens ! C’est parfois un peu dur d’essayer de se rappeler de tout, et d’avoir le bon ordre chronologique. Mais bon, tous les cyclos rencontrés nous ont dit que ça leur faisait pareil.
  • Voyager c’est génial. Mais faut pas croire, y’a des jours où… ben on sait pas pourquoi, c’est dur de repartir le matin, on n’a pas envie, on se traîne vraiment… Et puis il y a aussi quelques moments difficiles : un chemin pierreux et qui grimpe pile le jour où on n’a pas assez dormi… bim, on s’énerve vite ! Mais bon ok, l’essentiel des moments sont supers ; en 3 mois, on a boudé moins de dix fois environ (et Thomas n’a même pas essayé de me semer une seule fois !).
  • Voyager, c’est apprendre en le vivant Vraiment que la plupart des peurs sont liées à l’inconnu, à une méconnaissance des lieux ou des gens. C’est valable pour les gens qu’on croise comme pour nous ! On en a déjà parlé, mais c’est fou la méfiance des gens d’un pays par rapport à leurs voisins de l’autre côté de la frontière ! Et on n’arrête pas d’en avoir des exemples.
  • On a appris à ne plus s’inquiéter d’où on dormira le soir. Finalement on trouve toujours quelque chose, il faut juste parfois un peu de patience !
  • La question que tout le monde se pose sans oser la poser : « et à vivre 24h/24 ensemble, vous ne vous engueulez pas trop ?! » Eh ben non. On apprend aussi à reconnaître les sources d’énervement (fatigue, route difficile…), et à gérer ses propres réactions (un peu) et les réactions de l’autre (beaucoup).
  • Ce qu’on aime le plus au final : découvrir les surprises que chaque jour nous réserve, il se passe tellement de choses dans une journée, et tellement d’éléments peuvent renverser des situations !