Grèce

Nous voilà au pays des inventeurs des jeux olympiques, de la philosophie et de la logique : oui, rien que ça !

Bon, nous pensions que c’était un pays chaud, mais nous y avons trouvé les premières neiges de notre voyage. Oui, oui, on a eu les pieds dans la neige et on l’eau de gourdes a gelée une nuit.

Où est la Grèce ?

 

Son drapeau :

drapeau-grece

Données générales

Superficie : 131 944 km² (et 14 854 km de côtes).

Population : 10 815 200 d’habitants (estimation 2013).

Capitale : Athènes.

Langue officielle : le grec moderne.

Monnaie : l’euro, qui a succédé à la drachme millénaire en 2001.

Régime politique : république parlementaire.

Chef de l’État : Karolos Papoulias (depuis février 2005).

Religion : orthodoxe à 98 %.

Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco :

  • Athènes : l’Acropole.
  • Îles grecques : l’Acropole d’Athènes, la ville médiévale de Rhodes, les sites de Pythagorio (tunnel d’Efpalinos) et l’Héraion à Samos, le centre historique de Chora à Patmos et le monastère de Néa Moni à Chios.
  • Grèce continentale : le temple d’Apollon Épikourios à Bassae (Vassès), les monastères d’Ossios Loukas et de Dafni, le site archéologique de Delphes, le mont Athos, les Météores, les monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique, le site archéologique d’Épidaure, le site archéologique d’Olympie, la ville médiévale de Mystra, le site archéologique de Vergina, les sites archéologiques de Mycènes et Tirynthe et la ville de Corfou.

Décalage horaire : + 1h : c’est chouette car en Albanie le soleil se couchait à 16h30-17h quand on y est passés, alors les journées étaient courtes !

Économie

Après la dictature (1964-1974), la Grèce connaît une forte croissance économique, et des niveaux de vie jamais atteints auparavant, notamment grâce à la hausse du tourisme étranger en Grèce. Elle adhère à l’Union européenne en 1981, adopte l’Euro en 2001. À partir de 2007, le pays est touché par la crise économique mondiale et en 2009, elle connaît une grave crise budgétaire, et est forcée de demander l’aide de l’Union européenne.

On sait que les fondamentaux de l’économie grecque ne sont pas brillants. Seuls deux secteurs s’en sortent bien. Le tourisme compte pour 18 % du PIB. La Grèce a aussi pour elle sa marine marchande : elle est officiellement la première du monde (17 % de la flotte mondiale), et il faut y ajouter deux fois plus de navires immatriculés sous pavillon de complaisance. Derrière ces deux « poids lourds », le reste de l’économie grecque n’est guère connu pour ses performances.

On estime la part occupée par l’économie souterraine à au moins 30 %…

Principal handicap, un secteur public pléthorique et jugé peu efficace. La Grèce cumule un fort déficit budgétaire et un fort endettement.

Géographie

La Grèce a des frontières terrestres avec l’Albanie, la Macédoine, la Bulgarie et la partie européenne de la Turquie.

Le territoire grec est avant tout marqué par la montagne : elle occupe plus des deux tiers du pays. Les massifs grecs appartiennent aux Alpes dinariques (là où nous sommes passés), qui s’étirent depuis la Slovénie, en parcourant toute l’ex-Yougoslavie et l’Albanie dans un axe nord-ouest/sud-est pour s’achever en Crète. Pas de sommet de plus de 3 000 m dans le pays (l’Olympe ne fait « que » 2 917 m), mais 120 sommets dépassent tout de même les 2 000 m. Tout cela ne laisse pas beaucoup de place aux plaines : environ 30 % du territoire national, le plus souvent à l’intérieur du pays.

Langue

En arrivant en Grèce, on a le sentiment d’être doublement à l’étranger. Tout d’abord, il est difficile d’y reconnaître grand-chose à l’oreille. Seconde barrière : l’alphabet. Il est bien différent de notre alphabet latin !

Culture

Théâtre antique

Si l’on a un peu trop tendance à dire qu’on n’a rien inventé depuis les Grecs, c’est en tout cas certainement vrai pour le théâtre. Les tragédies reprenaient les récits de la mythologie. On les jouait dans d’immenses théâtres en plein air, capables d’accueillir jusqu’à 14 000 spectateurs. Parmi les grands auteurs, il y a par exemple Eschyle, Sophocle ou Euripide.

Karaghiozis

Spectacle de théâtre d’ombres, appelé Karaghiozis (« Yeux noirs ») du nom de son (anti-)héros. Ce spectacle populaire est né en Chine, dit-on, et a traversé toute l’Asie jusqu’en Turquie, où les Grecs se le sont approprié (la première mention de ce spectacle en Grèce remonte à 1841, à Nauplie). Les figurines articulées (en peau de veau transparent) sont animées par un « montreur d’ombres » qui les fait bouger devant un écran blanc éclairé (les spectacles sont le plus souvent nocturnes). Karaghiozis est un Grec toujours affamé, vivant misérablement dans sa cahute, avec une ribambelle de gamins turbulents alors que le pacha (turc) a un sérail luxueux. Heureusement, Karaghiozis est ingénieux… D’autres personnages gravitent autour de lui. Même si ce spectacle fait profondément partie de la culture grecque, les autorités culturelles ne font rien pour le sauver. Peu de jeunes sont formés, les anciens disparaissent. Il existe encore quelques professionnels ambulants ainsi que quelques lieux athéniens, et un musée qui est consacré à cet art à Maroussi.

Merci le routard !

Quelques impressions sur le pays

– La culture de l’accueil est là : les gens nous offrent souvent un café ou un thé.

– La crise est très présente dans les esprits : presque tous ceux que l’on rencontre nous parlent de la difficulté de trouver un travail, surtout pour les jeunes. On nous a parlé de 60% de moins de 25ans au chômage et 25% dans la population générale !

– Pour trouver de l’eau : des fontaines un peu partout, c’est assez facile. Dans les bars, dès qu’on s’assoie pour prendre un café, la tradition veut qu’on apporte une carafe d’eau aux clients avant même de prendre la commande.