Cambodge

Un pays pauvre qui a une histoire compliquée, mais qui remonte la pente peu à peu.

La vidéo de notre passage au Cambodge

Avec des touts petits cochons trop mignons !

Où est le Cambodge ?

Son drapeau :

cambodge

Données générales

Superficie : 181 035 km².

Population : 14,8 millions d’habitants (dont 33 % ont entre 1 et 14 ans).

Capitale : Phnom Penh (1,5 millions d’habitants)

Religion : bouddhisme (96 % de la population, religion d’État) : musulmans (2 %) ; chrétiens (1 %).

Régime politique : monarchie constitutionnelle à tendance autoritaire.

Roi : Norodom Sihamoni (depuis 2005).

Langues : khmer, français (langue de l’écrit administratif), anglais et vietnamien.

Monnaie : le Riel. Mais les transactions se règlent couramment en dollars américains (USD) surtout pour les montants importants – 1 $ = 4000 Riel

Espérance de vie : 62 ans.

Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco : Angkor (1992) (on y est allé, évidemment !) C’est aussi ce qu’on voit sur le drapeau Cambodgien.

Décalage horaire : + 5h en été, + 6h en hiver.

Économie

L’agriculture reste le secteur économique dominant (57,6 % de la population active). Les industries principales du Cambodge sont la confection (textile et chaussures) et le tourisme. Malgré l’extrême pauvreté d’une grande partie de la population (31 % en dessous du seuil de pauvreté), le Cambodge connaît depuis la fin des années 1990 un fort développement économique et bénéfice de l’afflux d’investissements internationaux.

Malgré tout, le Cambodge reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Il y a de très fortes inégalités entre un très petit nombre de riches à belles villas et Land Cruiser, et la population rurale qui représente près de 80 % du total. Le salaire moyen est de 773 dollars par an et par habitant. Le marché du travail n’offre que peu d’emplois aux jeunes et le pays souffre de corruption, à toutes les échelles de l’administration.

L’aide internationale reste essentielle, puisqu’elle représente environ 12 % de son PIB.

Droits de l’homme

Corruption, impunité et pouvoir autoritaire constituent toujours les principaux attributs du régime de Phnom Penh. Les atteintes à la liberté d’expression sont récurrentes. Les atteintes récurrentes à la liberté de la presse et aux droits de l’opposition freinent la mise en place d’un réel multipartisme, et la vie politique cambodgienne est toujours dominée de loin par le Parti du peuple cambodgien.

Histoire

L’histoire du Cambodge est assez douloureuse. Et on la connait souvent mal. Essayons de faire un résumé…
9 novembre 1953 : indépendance du pays, à la suite de la fin de la guerre d’Indochine. La France qui avait instauré un protectorat, se retire du pays. Il devient une monarchie constitutionnelle dirigée par le roi Norodom Sihanouk.
Le 18 mars 1970, il y a un coup d’état alors que le roi est en déplacement à l’étranger. Le général Lon Nol instaure la république khmère ; devenu allié des États-Unis, le Cambodge est alors intégré à la stratégie d’endiguement du communisme en Asie du Sud-Est.
Avec l’appui de la Chine, les Khmers rouges déclenchent alors une véritable guerre contre les forces gouvernementales (pro américaines). En plus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre du Viêt Nam. Les Khmers rouges de Pol Pot, soutenus par la République populaire de Chine, prennent Phnom Penh le 17 avril 1975 et installent un régime autoritaire maoïste. Les Khmers rouges appliquent alors une politique maximaliste, plus extrémiste encore que celle des Soviétiques et des maoïstes, visant notamment à « purifier le pays de la civilisation urbaine et bourgeoise » : la traque systématique des anciennes élites, « identifiées » parce que parlant des langues étrangères ou portant des lunettes (par exemple). Le chiffre d’1,7 million de victimes directes et indirectes est le plus communément admis. Le 25 décembre 1978, redoutant le chaos s’installant chez son voisin, le Viêt Nam envahit le Cambodge et provoque la destruction des rizières, entraînant l’effondrement du régime des Khmers rouges.

Durant toute la décennie des années 1980, le pays est ruiné et divisé au gré des combats contre ces envahisseurs vietnamiens. La malnutrition fait des ravages et les épidémies causent des milliers de morts alors que le pays ne dispose plus ni d’alimentation ni de médicaments.

Après le départ des forces du Viêt Nam en 1989 et l’envoi de forces de l’ONU au début des années 1990, le régime retrouvera peu à peu un semblant d’autonomie.

Géographie

Situé au cœur de la péninsule indochinoise, le Cambodge est coincé entre la Thaïlande (à l’ouest), le Vietnam (à l’est) et le Laos (au nord). Sa superficie : trois fois moins que la France.

Le relief est moyen, avec tout de même un sommet à près de 1 800 m d’altitude (au sud-ouest), quelques plateaux au nord (la chaîne des Dangrek, 400 m d’altitude moyenne) et deux chaînes de basses montagnes (les Cardamomes et l’Éléphant) à l’ouest. La côte sud borde le golfe de Siam sur environ 250 km.

N’oublions pas les forêts, qui ceinturent le pays du sud-ouest au nord-est. Celles de la chaîne des Cardamomes et de Ratanakiri sont encore le domaine des tigres, des serpents, des éléphants. Ambiance de jungle primitive garantie.

Le climat est tropical, comme en Thaïlande.

Savoir-vivre et coutumes

Les coutumes en Asie sont très différentes de celles en Europe. Il faut apprendre à les connaître pour ne pas choquer ou gêner les gens.

– Comme partout en Asie, de ne jamais s’énerver et de ne surtout pas élever la voix ni de se faire menaçant. Ce genre de comportement fait perdre la face à un Cambodgien, et il vous en gardera rancœur.

– Il est très mal vu de contredire quelqu’un. Si votre interlocuteur se trompe, ne le lui faites pas remarquer.

On ne se serre pas la main et on s’embrasse encore moins. Pour saluer quelqu’un, portez vos mains jointes au devant de la poitrine.

– Il est de coutume de donner de l’argent aux vrais mendiants, surtout les personnes âgées et mutilés de guerre (nombreux), qui n’ont rien d’autre pour vivre. Un billet de 500 riels suffit. Ici, la radinerie est une honte (surtout celle des Occidentaux).

Ne jamais toucher la tête d’une personne (même d’un enfant), ce geste étant considéré comme une injure. En revanche, les Cambodgiens déambulent volontiers en se tenant par le petit doigt.

– Dans les temples, contourner le Bouddha par la gauche, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ne pas s’asseoir dos au Bouddha et ne pas pointer ses pieds dans sa direction, c’est très mal vu. En aucun cas une femme ne doit toucher un moine, sinon celui-ci perdrait tous ses mérites acquis.

Merci le routard !