Same, same… but different !

Le Laos, ses gens adorables et si souriants, ses beaux paysages… Une partie sud relativement plate, mais par contre une partie nord… montagneuse !

Initiation aux montagnes

Après nos quelques jours de repos à Vientiane, nous entamons la deuxième moitié de notre séjour au Laos, direction les montagnes. On nous a dit que c’est très beau, mais dur en vélo. On ne sait pas trop ce qui nous attend, le suspens est là.
Au programme de cette deuxième moitié de séjour : oui, des montagnes, et la plus grosse côte que nous n’ayons jamais faite, des paysages plus beaux les uns que les autres, mais surtout beaucoup, oui beaucoup de rencontres.

La partie ouest de Vientiane que nous traversons pour en sortir nous « rassure » un peu : non Vientiane n’est pas que cette ville à architecture coloniale où vivent touristes et expatriés. Elle a aussi une face asiatique, où fourmillent mille personnes, petits marchés sur la rue et cohue de scooter.
Bref, une fois sortis de la capitale, on roule toute la journée sur une route avec pour seul intérêt qu’on avance facilement et rapidement. En fin de journée apparaissent les montagnes tant attendues. On s’arrête pour la nuit juste avant la première grimpette : station essence avec douches et wc tout neuf, un staff vraiment sympa qui nous laisse nous installer dans leur hangar/salle du personnel.
On s’installe pour essayer de bosser un peu sur la vidéo du Cambodge… mais impossible ! Rapidement le fils du gérant (5 ans) vient tourner autour de Thomas, il lui fait de grands discours, lui dit des secrets à l’oreille… mais en Lao bien sûr ! S’entame entre eux une discussion de sourds passionnée. Moi j’essaie de filmer ce moment génial, mais avec beaucoup de mal car prise d’un beau fou-rire.
Pour le dîner, le staff nous invite à partager le dîner et nous offre du Lao-Lao en guise de digestif (« whisky » local qui n’a en fait absolument rien d’un whisky ; ni du goût ni des ingrédients puisque fait à partir de riz). Bref, après ça, une nuit parfaite dans un spot dodo parfait.
Le lendemain, les premiers kilomètres sont fait d’une montée progressive. On arrive dans un paysage presque alpin, on passe de jolis villages très authentiques. Toute la journée on enchaîne les montées et les descentes. On est contents de pédaler pour un peu de grimpette ! La végétation change un peu, il y a même des fougères, signe d’une certaine humidité. Et puis il y a plus de maisons en béton aussi : on se dit qu’il doit faire plus froid par ici…
On arrive dans l’après-midi à Vang Vien après 75kms. Vang Vien ressemble à ce qu’on nous en avait dit : un haut lieu de fête à outrance pour occidentaux, australiens et aussi beaucoup de coréens (allez savoir pourquoi il y en a autant à Vang Vien et si peu dans le reste du pays). Vang Vien, la ville des cocktails à 2€, des shooters de vodka gratuits, et où opium, champignons, marijuana et autres substances sont en quasi libre circulation.
La route après Vang Vien est vraiment magnifique et vaut vraiment le coup en vélo. Le chemin est assez plat d’abord mais s’enfonce entre les montagnes. C’est magnifique ! On s’arrête souvent pour les photos.
Puis la route se met à grimper, 3 ou 4 belles côtes successives. Le soleil tape. À midi, on trouve un peu de fraîcheur dans la minuscule épicerie d’un minuscule village. Ce n’était ptêtre pas un restaurant, mais quand on demande pour manger, la dame nous sert du riz collant (dont on mange la moitié de sa grosse boîte en bambou), part chez elle pour nous cuisiner des légumes et une omelette… et fini par nous demander en tout et pour tout 10000kip, soit 1€… On a presque honte de payer si peu cher (en temps normal ca aurait été le prix du riz uniquement).
La route continue de monter mais c’est très beau. En se retournant, on voit au loin 2 cyclos ! On s’arrête et on fait la connaissance de David (Australien) et James (Anglais) qui se sont également rencontrés sur la route récemment. On roule ensemble jusqu’à Kasi après avoir retrouvé 2 autres cyclos allemandes. À Kasi, après longues discussions, réflexions, étude du dénivelé, deux groupes se forment. James, Thomas et moi allons vers la gauche, une très groooosse montée mais la suite est plus cool ; David et les filles partent vers la droite pour 50kms de plus, et plein de montées/descentes qui n’ont pas l’air drôles non plus. On choisi l’option de souffrir une bonne fois pour toute ! Voilà ce qui nous attend pour le lendemain : 1200m de dénivelés en 10kms, donc une pente moyenne à 12% (on est trop forts en calculs !), et des zones notées par notre excellent ami openrunner comme étant à plus de 15%…

 
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The Big Hill

Nous on l’a appelée comme ça, mais on a appris plus tard qu’elle est appelée « la route stratégique » et que c’est une ancienne route militaire ouverte au public il y a 4 ans.
Nous nous rapprochons donc au plus près de ce monstre la veille au soir, afin de l’affronter pleins de force au petit matin. Pour la nuit, nous trouvons une petite hutte en bambou un peu à l’écart du village. Nous passons une super soirée tous les trois autour du feu.
Au petit matin, c’est parti pour l’aventure ! Après 8kms, les choses sérieuses commencent. Chacun son rythme, on se retrouve là haut. James et Dora partent devant – Dora, qui c’est celle là ? Non, on n’a pas encore rencontré une nouvelle personne ; Dora est le petit nom du vélo de James :-).
Avec Thomas nous allons plus lentement. Progressivement, le plus régulièrement possible, coup de pédale après coup de pédale, on avance. Heureusement, le soleil est dans les nuages. Quelques pauses régulières, beaucoup d’eau et quelques snacks à grignoter. On a fait la moitié, yes ! C’est là qu’on passe la zone à plus de 15%. Je pousse, c’est trop dur pour moi. Thomas récupère ma valise. Je remonte un peu en selle. On voit les mètres défiler sur le compteur, ça devient dur. J’essaie un moment de tendre le pouce pour finir en pickup : en vain. Bon, il faudra finir en vélo. Physiquement c’est dur, mais c’est plus ma patience qui ne suit plus. Oui je râle. Thomas commence à peiner aussi.
Puis après un virage, oh miracle… un plat… puis une descente ! On est à 1870m d’altitude, on a mis 3h pour arriver là, on a roulé parfois à des vitesses où on ne pensait pas qu’il était possible de rouler en vélo sans tomber (pour les plus lents d’entre vous ça fait 3,5km/h de moyenne en comptant quelques pauses). On est dans les nuages, et il fait froid ! Mais on l’a fait ! On retrouve James qui nous accueille en champions quelques centaines de mètres plus bas, emmitouflé dans une couverture, pour nous attendre.

The Big Hill, we did it !

 
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Ça redescend… ou presque !

Fixés sur cette montée, on n’avait pas vu que la suite comportait quelques zones de montées quand même ! Après une belle descente, des vues au loin sur les chaîne de montagnes… ouch, ça remonte à nouveau à deux reprises, avec des pentes à 10%. On est vraiment au milieu des montagnes, quelques habitations éparpillées, mais rien pour s’arrêter déjeuner. Heureusement c’est très beau, ça aide bien à avancer malgré le ventre qui commence à réclamer autre chose que des bananes et des petits gâteaux. On fini sur une très longue descente, les paysages sont moins arides, c’est la forêt, puis apparaissent quelques plantations… et enfin un village ! Il est 15h30, à table ! Après une courte partie de pétanque des garçons (oui, la pétanque est hyper populaire ici), on va se chercher un coin pour la nuit.
On trouve d’abord un bâtiment d’habitation d’ouvriers, avec une salle de douche à côté. Personne ? Bon ben on prend une douche histoire de bien se décrasser après les efforts du jour !
A quelques mètres de là, au bord d’une rizière, une hutte en bambou nous attend pour la nuit. À nouveau nous passons une superbe soirée autour du feu avec James, notre scout préféré.
Au réveil, bizarrement nos corps ne souffrent pas tant que ça. Le dos plus que les jambes. On n’a que 65 kms sans dénivelé majeur à faire aujourd’hui, alors on traîne encore un peu dans ce petit coin si tranquille. On se sent « le jour d’après » : après the big hill, après cette côte qui nous faisait peur mais qu’on a vaincu. Très heureux de l’avoir fait, mais pas prêts à en refaire une similaire de si tôt !
Le midi on déjeune devant une école ; une fois de plus, ça se confirme : il y a souvent des spots trop bons et pas chers pour manger devant les écoles ! La vallée qu’on traverse pendant un long moment est superbe avec des rizières en terrasses.

 
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Luang Prabang !

A notre arrivée en ville, on a vraiment une sensation de victoire. Ça nous paraissait si loin et inconnu jusqu’à il y a peu, et maintenant nous y voilà. Luang Prabang, qu’on attendait tant, on y est arrivé par nos propres forces. La joie d’y être arrivés nous fait déjà oublier les difficultés de la route stratégique.
On trouve une place dans une auberge de jeunesse, où sont déjà installés plein de français ; 4 sont du monde de la restauration et organisent un repas pour le soir même. Pas de repos pour ce soir ! On passera une super soirée avec brochettes et patates au feu de bois, à discuter avec des gens de toutes nationalités jusqu’à… 4h du matin !
Bref, à Luang Prabang, on a visité un peu la ville : les temples les uns après les autres, les jolies maisons d’architecture coloniale, le marché de nuit et ses assiettes de légumes à volonté pour 15000 kips (1,5€) ; on aura fait de la pétanque sur l’autre rive du Mékong.
Mais on aura surtout rencontré énormément de gens différents. Plein d’européens, un chinois et une chinoise voyageant seuls, des israélien (c’est dingue le nombre d’israéliens ! Après leur 2 à 4 ans de service militaire (filles et garçons), beaucoup partent un an voyager seul en Asie), des australiens, etc. De tous styles de voyageurs, ceux avec qui on accroche bien et d’autres un peu moins, ceux qui partent trois mois (c’est la moyenne en général) ou ceux qui voyagent depuis plusieurs années. On aura répété 40 fois notre projet, mais rêvé aussi en écoutant les projets des autres, voyagé avec eux en Inde ou au Népal. Et aussi quelques discussions plus philosophiques (et/ou alcoolisées).
Et puis le 3ème soir, vu l’ambiance du lieu, je me suis dit que c’était l’endroit idéal de fêter les 30 ans de Thomas, avec 4 jours d’avance. En douce je lui ai trouvé un petit gâteau au chocolat, un croissant et un pain au chocolat d’une boulangerie française de la ville, et une chemise. Et avec la complicité des français, on lui a fait la surprise ! Un anniversaire fêté ensuite dignement – il s’en souviendra.

 
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Reprise…

Vendredi 13 février, c’est dur de quitter ces nouveaux potes avec qui on se sent bien. Thomas est triste et fatigué de 3 jours de fête. Mais au bout de quelques heures, on retrouve quand même le plaisir de pédaler.
On passe par une piste (un peu ardue d’ailleurs) qui longe le Mékong jusqu’à Pak Ou, village au confluent du Mékong et de Nam Ou, la rivière qu’on va suivre pour les prochains jours. Hé oui, c’est là qu’on dit au revoir au Mékong : bye bye Mékong, à une prochaine peut-être… mais pour un autre voyage ! Puis on retrouve la route 13, asphaltée et agréable.
Aux abords d’un village, on trouve un champ avec une hutte en bambous pas loin d’une rivière. On s’y installe (avec l’autorisation d’un fermier du coin), et on va se laver et faire un peu de lessive à la rivière. Thomas va acheter de quoi manger au village. À 18h30, le campement est prêt pour la nuit… et là, arrive un monsieur qui par des gestes nous invite à venir dormir chez lui ! On essaie de dire qu’il n’y a pas de souci de dormir là, mais il insiste. Allez, hop, il faut tout remballer !
On partage nos repas et on tente de discuter avec lui et sa famille : on comprend qu’ils ont 4 enfants, dont deux filles mariées, sont fermiers et ont deux parcelles de rizières. A l’arrière de la maison, des poules, canard et même deux dindons ! On passe une bonne nuit dans un lit qu’ils nous préparent dans le salon. Une famille adorable !
Au matin, la vallée est dans une brume épaisse, chaque villageois se réchauffe avec un petit feu devant sa porte. C’est fou de vivre le réveil du village tout en douceur.

On part dans cette brume qui se lève peu à peu. Ça monte et descend gentiment, comme ça le fera pour les 3 prochains jours, en longeant Nam Ou.
Le midi, soupe, encore ! Ah non aujourd’hui c’est différent : les dames nous expliquent que dedans il y a… de la fleur de bananier ! Vous saviez que ça se mangeait, vous ? Ben c’est pas mauvais !

 
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Nong Khiaw / Muang Ngoi : des noms barbares pour des villages superbes

A Nong khiaw, c’est balade en forêt et dans des cascades, découverte du procédé de fabrication du Lao-Lao, point de vue en altitude, quelques rencontres sympas, et enfin un peu de temps pour bosser et finir la vidéo du Cambodge.

Ensuite jeudi 19 février, c’est direction Muang Ngoi. Il est dit qu’on ne peut y aller qu’en bateau, mais le gars de la guesthouse nous explique une piste qui y mène en nous prévenant que ça va être dur.
Je suis moyennement inspirée, et dans un de ces jours « off » où on ne sait pas pourquoi on n’a pas trop envie de rouler. Donc dur, dur dans les zones de pistes qui montent à au moins 10%. Mais le paysage est franchement superbe, on est en pleine montagne. C’est là qu’on croise deux éléphants qui se préparent à aller bosser (porter du bois). Après le déjeuner, on trouve dans le village un bateau qui nous fait traverser une première fois Nam Ou.
De l’autre côté, les côtes sont sévères. On n’a jamais autant poussé les vélos (et à deux !) que ce jour là ! On a fait en tout 20kms de piste quand on arrive à un village où on nous dit qu’il n’y a plus de route après ; et on nous demande 10€ pour nous emmener à Muang Ngoi à 4 kms de là. Impossible de négocier alors on essaie de voir par nous même s’il n’y a pas une petite piste quand même… mais en effet, rien ! Un pêcheur s’approche ; on lui demande s’il n’y a pas un chemin de l’autre côté de la rive. Il nous dit que non, et nous propose 5€ pour nous emmener. On fini par craquer, et on embarque tout notre bazar sur sa petite barque.

Arrivés au village, pas une seule place en guest house, tout est complet. On s’éloigne du village et on trouve une hutte en bambou (eh oui, encore une!) dans une rizières avec un panorama 3 étoiles. On ressort le réchaud… pour la première fois depuis 3 mois en Asie !
Le lendemain matin, on roule vers Ban Na (ban =village ; na = rizières), village noté dans les guides touristiques pour être authentique. En effet, malgré le tourisme local, il a su garder son naturel (pour accueillir les touristes !). Mais pour aller au village, une fois de plus c’est une piste où on doit pousser les vélos régulièrement. Aie, les mollets et les bras ! On profite du lieu pour aller visiter rapidement l’école.
Vu le chemin pour venir, on opte au retour pour l’option « vtt dans les rizières » (sèches, rassurez vous). Ben c’est sportif aussi !

De retour à Muang Ngoi, on trouve une guest house. On rencontre par hasard Tim et Dana, deux cyclos qu’on avait croisé à Vientiane. On passe la soirée ensemble autour d’un buffet à volonté (le paradis pour un cyclo). Ils vivent en Allemagne (elle est jordanienne), voyagent quelques mois en Asie à vélo, et se marient en août prochain. Les sujets de discussion ne manquent pas !

 
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En direction de la frontière

Samedi 21 février : à nouveau buffet à volonté pour le petit déjeuner (2,5€ par personne !) avant de partir en bateau vers le Nord, à Muang Khua. On est que 5 dedans, c’est tout confort ! Ça dure 4h, on est entourés de montagnes.
Puis on a même un peu de temps pour rouler l’après midi. Après 8kms commence une côte d’au moins 12 kms. La pente est régulière mais c’est un peu long. Au bout de 2h30 de montée, on est à 970m d’altitude, et on pose la tente dans la cour de la mini école d’un village. On a une super vue sur les montagnes, et sans lumière, le ciel étoilé est splendide.
Au petit matin, on surplombe une mer de nuage. Ça fait de beaux paysages quand on roule ! C’est souvent comme ça le matin : des nuages dans la vallée qui se dissipent vers 10-11h.
Après avoir dépensé nos derniers kips à Muang Mai, on attaque la montée vers la frontière. Ça dure presque 20kms, c’est un peu dur sur la fin…
Au poste frontière, ils demandent 20000 kips… parce qu’on est dimanche. On essaie de négocier, de dire qu’on n’a plus de sous, mais ils ne veulent rien savoir. Ouf on avait gardé quelques dollars de secours et on peut récupèrer nos passeports.
On entre au Viet Nam 2 kilomètres plus loin. Formalités effectuées en 15 minutes, pas un dollar dépensé, ils sont bien ses douaniers Viet !

Bye bye Laos ! 1 mois et de super souvenirs en tête !

 
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Quelques anecdotes de plus…

– en entrant au Laos, on a senti que le pays est moins pauvre que le Cambodge. Les façades des maisons sont entretenues, on retrouve des frigos dans les échoppes (au lieu de la boîte isotherme remplie de glace), des bouilloires, de l’eau chaude dans la plupart des guest house…
– la chaleur humaine et l’accueil ont été très marquants.
– En plus des Sabaidee, on était souvent accueilli par de grands éclats de rire des gens amusés de nous voir avec tout notre chargement.
– les bébés : tout le temps dans les bras jusqu’à ce qu’ils marchent on dirait ! Et toute la famille se relaie pour s’en occuper : les pères, les grands frères et soeurs (de parfois 8-9 ans), les grands parents… Du coup, parfois on ne sait plus très bien si une femme est la mère, la soeur ou la grand mère…
– Ça a l’air d’être une constante en Asie : les chiens sont super cool avec les vélos !
– les routes sont cool, la circulation n’est jamais trop dense, et les voitures roulent lentement donc c’est tranquille !
– l’eau : des livreurs de gros bidons d’eau potable passent tous les jours chez les gens. Du coup le filtre a moins servi, on arrivait facilement à prendre de l’eau dans les resto, les guest house etc.
– plein de rencontres, comme vous avez pu vous en apercevoir. Et régulièrement on retrouvait des gens croisés quelques temps plus tôt dans le pays. On avait parfois du mal à se promener dans une ville (Luang Prabang par exemple) sans s’arrêter car on croisait une tête connue ! Et dans les touristes, beaucoup de français : le Laos a la côte en France on dirait.