… sans voix …
Depuis une semaine, nous sommes dans le Vercors, pour un retour progressif à la vie sédentaire et pour préparer, entre autres, un film sur toute notre aventure à vélo à travers l’Europe et l’Asie.
Mais depuis quelques jours, nos yeux sont rivés vers Paris et les événements horribles qui s’y sont déroulés vendredi dernier. Dur de travailler sur nos projets, dur de quitter des yeux ce qui se passe à Paris.
En un an sur les routes du monde, nous avons découvert tant de bonté, tant de générosité à travers les gens que nous avons rencontrés et qui nous ont accueillis. Pendant cette année, dans le blog, on vous a « vendu du rêve »… mais non ! Non, c’était bien la réalité que nous avons vue et vécue. La vision du monde que nous avons eu est une vision belle, pleine de belles personnes. Peut-être n’est-ce qu’une vision partielle, liée au mode de voyage, mais je ne pense pas que ce soit une naïveté excessive de penser que nous avons une belle planète.
Et tous ces élans de solidarité pour Paris, qui viennent des quatre coins du monde le prouvent, non ?
C’est dingue comment une part infime peut essayer de détruire le reste… Ils osent dire qu’ils agissent pour une religion… Jamais (ou presque) nous n’avons été aussi bien accueillis que par les musulmans, lors de notre passage en Turquie ; les voyageurs que nous avons croisé décrivent unanimement l’Iran comme un modèle d’hospitalité. Heureusement, jusqu’au plus haut niveau, les musulmans condamnent ces horreurs.
Après avoir vécu pendant une année tant de solidarité à travers le monde, ça fait chaud au cœur de voir les réactions solidaires en France et dans les autres pays. Voilà, nous avions juste besoin de se rappeler cette expérience positive du monde et de ses habitants, et de la partager avec vous.
Merci à tous. Merci aux soignants qui se sont occupés des victimes. On pense très forts aux victimes et à leurs proches. A ceux qui restent et qui doivent maintenant se reconstruire.
Pour tous, mais surtout pour eux, continuons à vivre, à danser, chanter, boire, rire… et tout ce que vous voudrez. Le cours de la vie continue !
(Ces quelques mots sont peut-être un peu maladroits, mais nous avions besoin d’en parler…)