Allemagne

Dernier pays étranger de notre périple !

Où est l’Allemagne ?

Son drapeau :

drapeau-allemagne

Données générales

Superficie : 357 030 km².
Population : 80,8 millions d’habitants.
Densité : 225 hab./km².
Capitale : Berlin.
Langue officielle : allemand.
Religions : protestantisme luthérien, catholicisme, islam.
Monnaie : l’euro.
Espérance de vie : 77,8 ans pour les hommes, 82,5 pour les femmes.
Régime politique : Etat Fédéral, démocratie parlementaire.
Chef de l’État : Joachim Gauck (depuis mars 2012).
Chef du gouvernement (chancelier) : Angela Merkel (CDU), première femme chancelière, réélue une 3e fois pour 4 ans en 2013.
Décalage horaire : aucun !

Économie

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, dopée par les aides du plan Marshall, l’Allemagne fait un bond économique remarquable. Dynamisme de l’industrie, paix sociale et stabilité du Deutsche Mark sont les piliers de cette réussite.

À la fin des années 1990, pourtant, l’intégration de l’ex-RDA n’en finit pas de peser sur l’économie de l’Allemagne réunifiée. La compétitivité s’essouffle, le chômage grimpe. En 2002, le Deutsche Mark cède sa place à l’euro.

A partir de 2003, le pays engage de multiples de réforme : la croissance économique connaît un rebond notable début 2008 avec un effet dopant sur l’euro.

Mais avec la crise financière, l’Allemagne entre en récession en novembre 2008.
Les plans de relance permettent de limiter l’ampleur de la récession.

Le chômage a baissé jusqu’au taux recors de 4,9 % en 2014 car les entreprises ont réduit considérablement le temps de travail au lieu de comprimer leurs effectifs. Mais avec le recours accru au temps partiel 20 % des emplois allemands sont précaires.

L’économie allemande a renoué faiblement avec la croissance au 1er trimestre 2012.

Cuisine

Où manger traditionnel ?

Dans les brasseries, dans les Biergärten, ces « jardins à bière », où l’on peut généralement aussi manger. Ou dans les Ratskeller qui se situent en centre-ville, en dessous de tous les Rathaus (les mairies).

Quoi manger ?
Viande de porc (schwein) : dans toutes les assiettes et quelles que soient les régions : saucisses, saucissons, lardons, jambons, jarrets, abats ou simples côtelettes…

Saucisses

Plein de sortes !
– La Weisswurst, sorte de boudin blanc, est de loin la meilleure mais elle existe seulement en Bavière.
– La Currywurst, inventée à Berlin, a conquis toute l’Allemagne.
– La Bierwurst, sorte de salami, accompagne la bière.

La pomme de terre et le chou

Pour accompagner saucisses et viande de porc, deux légumes omniprésents : la pomme de terre (Kartoffel) et le chou (Kohl).
Les patates sous toutes leurs formes : bouillies, rissolées, en salade, en purée, frites, etc. Le chou, rouge et aigre en entrée, ou aussi la fameuse choucroute (Sauerkraut). Elle accompagne surtout l’Eisbein, jarret de porc fumé et spécialité berlinoise incontournable.

Les Knödel : de grosses boulettes de pâte, à base de mie de pain ou de pommes de terre.
Le goulasch, soupe de bœuf aux oignons et au paprika – plat hongrois que l’on trouve dans tout l’est de l’Allemagne

Le pain

La réputation du pain allemand n’est plus à faire, tant le Weissbrot (blanc), le Schwarzbrot (noir), le Vollkornbrot (aux céréales), les Brötchen (petits pains) que le Pumpernickel, pain noir dont les fines tranches compactes sont, comme en Scandinavie,

Et pour finir, prenez le temps du Kaffee-Kuchen à l’heure du goûter et attaquez un gros gâteau crémeux à étages (Schwarzwälder Kirschtorte), ou une lichette de ces pâtisseries géantes, type Strudel.

Boissons

En Allemagne, « eau » s’entend presque toujours gazeuse.

La bière

Cette convivialité de la bière, présente dans toute l’Allemagne, prend toute sa dimension à Munich, où on la boit dans ces grandes brasseries. Les Mass, chopes d’un litre, glissent d’un bout à l’autre des longues tables en bois.

En été vient le temps des Biergärten, ces jardins à bière où des milliers de chopes peuvent trinquer sous les châtaigniers.

Chaque région, chaque ville, chaque abbaye a la sienne.

Les vins

Le vin (Wein) allemand a ses crus, ses lieux, et sa vogue progresse. Certes, l’Allemagne est dépourvue de terroirs trois étoiles. Elle privilégie la qualité de masse aux dépens du caractère de ses vins.
Dans toute l’Allemagne, on trouve des bars à vin :
Ce vin à 80 % blanc (les rouges sont moins intéressants) est gai, fruité, subtil. Bref, un peu alsacien.

Les alcools

Schnaps est leur nom générique. Il y a des Schnaps à tout. Aux fruits dans la Forêt-Noire : cerise, quetsche, framboise…

Dans l’Est, l’alcool le plus fréquent reste la vodka.
On peut aussi goûter au Korn, eau-de-vie de grain au goût curieux

Géographie

Le pays a des frontière communes avec le Danemark, la Pologne, la république tchèque, l’Autriche, la Suisse, la France, le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas.

Religion

L’État garantit la pleine liberté de confession et le libre exercice du culte. En théorie, chaque Allemand appartient à une Église, et doit verser un impôt (Kirchensteuer) à l’État, qui le redistribue au culte choisi.
Pour échapper à cette taxe, beaucoup d’Allemands se déclarent athées !
Catholiques et protestants font pratiquement jeu égal dans le pays : environ 30 % de chaque confession. Mais la majeure partie des Allemands se déclarent… sans religion (près de 35 %). Les catholiques se concentrent surtout dans le Sud (la Bavière en compte 7 millions). Les musulmans (environ 4 millions) représentent 5 % des fidèles. Moins de 0,25 % des Allemands sont juifs (ils étaient plus d’un demi-million en 1936…).

Savoir-vivre et coutumes

Bien qu’il n’y ait pas de différences fondamentales entre les mœurs de nos voisins et les nôtres, il faut savoir que les Allemands sont d’une nature plutôt disciplinée. Certaines des attitudes latines des Français peuvent surprendre :
– Ne vous ruez pas sur la première Allemande qu’on vous présente en l’embrassant sur les deux joues comme si vous la connaissiez depuis toujours. Serrez-lui la main (sans la broyer, de préférence). En Allemagne, on n’embrasse que les personnes que l’on connaît bien (dommage !).

– Traversez la rue seulement lorsque le feu pour piétons est au vert, et ce, même quand il n’y a pas de voiture en vue. On vous expliquera, en effet, que c’est un très mauvais exemple pour les enfants qui pourraient vous regarder !
– Évitez d’arriver 45 mn en retard à vos rendez-vous, les Allemands sont d’une ponctualité très suisse !

Musique classique

Quelques anecdotes…
Avec l’Aufklärung apparaît en Thuringe la dynastie des Bach. Le plus célèbre, Johann Sebastian (1685-1750), s’il est un excellent organiste, développe aussi le domaine vocal, de nouvelles formes et jeux d’écriture.

Pendant la même période, Georg Friedrich Haendel sera infiniment plus célébré de son vivant. Il émigre vite en Angleterre où il compose de splendides musiques de cour.

Arrive alors Ludwig van Beethoven (1770-1827). Fasciné par le tumulte de l’histoire, admirateur ambigu de Napoléon, le plus célèbre sourd échevelé du romantisme laisse derrière lui neuf symphonies.
C’est surtout Robert Schumann (1810-1856) qui incarnera le mieux, au travers de ses Lieder, l’âme romantique du XIXe siècle. Paralysé de la main droite à 22 ans, il voit sa carrière de virtuose brisée. De dépressions en tentatives de suicide, sa destinée s’achève à l’asile d’Endenich, tempérée par l’amitié de Mendelssohn et du jeune Brahms (1833-1897), qui prolongeront l’esprit du maître.

Richard Wagner (1813-1883) va, lui, faire table rase et s’enfermer dans un univers fantastique et somptueux, dont ses nombreux créanciers ne parviendront jamais à le tirer ! À partir de l’opéra Tannhäuser (1845), le style mégalo de Wagner ne cesse d’alimenter les controverses. Il devient le protégé de Louis II de Bavière. La représentation de Parsifal en 1882 marque l’apothéose du génie créateur de L’Or du Rhin et de La Walkyrie.

Merci Le Routard !